Ce qu’on autorise finit toujours par prendre racine
- Emmanuelle Le Guen
- 23 oct.
- 1 min de lecture
Dans la vie, tout ce qu’on autorise finit par s’enraciner, d’une manière ou d’une autre.
Ce qu’on laisse entrer, consciemment ou pas, finit toujours par grandir quelque part à l’intérieur de nous.
Parfois, c’est une personne toxique qu’on garde autour de soi parce qu’on n’ose pas dire non, par peur de blesser, de perdre, ou d’être jugé. On se dit que “ce n’est pas si grave”, que “ça passera”. Mais à force de tolérer ce qui nous vide ou nous épuise, on finit par nourrir une énergie qui prend de plus en plus de place. Et un jour, on réalise qu’on ne se reconnaît plus, qu’on a laissé nos limites s’effacer doucement.
D’autres fois, ce sont des choses qu’on banalise : des pratiques, des symboles, des fêtes ou des habitudes qu’on adopte “pour s’amuser”, sans voir ce qu’elles véhiculent vraiment.
On ne se rend pas toujours compte que certaines traditions, comme Halloween, cultivent la peur, la mort, l’ombre, alors que notre âme aspire à la confiance, à la lumière et à la vie.
Ce n’est pas une question de jugement, mais de conscience. Chaque fois qu’on choisit de nourrir une énergie, qu’elle soit de peur, de colère ou d’amour, elle s’enracine en nous et autour de nous. Et c’est elle qui finira par façonner nos pensées, nos émotions et nos réalités. Alors posons nous cette simple question : Qu’est-ce que j’autorise à prendre racine dans ma vie aujourd’hui ? Parce qu’à la fin, c’est toujours ce qu’on nourrit qui grandit.







Commentaires