Il existe une différence essentielle, et pourtant souvent confondue, entre voir la main de Dieu à l’œuvre dans la vie et attribuer un pouvoir spirituel aux objets. Voir la main de Dieu en toute chose, ce n’est pas sacraliser le monde matériel. C’est reconnaître une Présence, une intelligence, un sens qui traverse les événements, les rencontres, les épreuves comme les joies. C’est une posture intérieure. Une confiance. Une foi vivante. À l’inverse, diviniser les objets, les su

On dit souvent que c’est un mauvais signe. Et si c’était simplement un ciel qui ose dire la vie telle qu’elle est ? Le rouge, c’est le sang, oui. Mais le sang, c’est d’abord ce qui circule, ce qui relie, ce qui donne la vie. Un ciel rouge au matin, ce n’est pas une menace. C’est un commencement intense. Un jour qui ne se lève pas en demi-teinte. Un rappel que naître, commencer, se transformer n’est pas toujours doux, mais profondément vivant. Ce ciel-là ne parle pas de fin. I

Le corps ne se livre pas d’un seul coup. Il ne fonctionne pas comme un bouton sur lequel on appuie pour « tout régler ». Chaque séance de shiatsu ou de soin par le toucher permet d’affiner un peu plus, d’aller progressivement plus en profondeur, au cœur de l’être. J’aime souvent utiliser l’image de l’oignon : il y a plusieurs couches, et chacune se retire au bon moment. Vouloir aller trop vite, trop fort, trop profondément dès la première séance serait brutal. Le corps n’es

Peut-être les as-tu déjà entendues… ou reçues en pleine vulnérabilité : « Ça t’appartient. » « Tu attires ce que tu vibres. » « On a tous ce qu’on mérite. » « Si ça t’arrive, c’est qu’il y a une leçon à comprendre. » « C’est ton ego qui parle. » « Tu es dans la résistance. » « Tu n’es pas alignée. » « Change ta vibration et ça disparaîtra. » « Si tu souffres encore, c’est que tu n’as pas assez travaillé sur toi. » « Tu n’es pas prête à entendre la vérité. » Derrière ces phras

J’ai vu partir ma maman d’un cancer de la lymphe. A travers elle, puis ensuite à travers d’autres personnes, j’ai pu observer des récurrences : des schémas émotionnels, des vécus intérieurs, des façons de ressentir et de retenir. Aujourd’hui, il est impossible de nier l’impact de notre environnement : pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution globale. Sur ce point, notre marge de manœuvre individuelle reste limitée, même en tentant de manger "sainement". Là où nous av

Je vois énormément, dans mes accompagnements, des personnes qui ne s’aiment pas, qui doutent d’elles en permanence et qui finissent par croire qu’elles sont « nulles » dans toutes les situations : en amour, au travail, dans les interactions sociales… Pourtant, ce sont souvent des personnes profondément altruistes, très sensibles, à l’écoute, capables d’une finesse d’analyse émotionnelle rare. Des personnes qui ressentent beaucoup, qui perçoivent beaucoup, et qui donnent beauc

Le pendule est souvent présenté comme un outil innocent : un moyen d’avoir des réponses “subtiles”, de communiquer avec son intuition ou d’obtenir des indications rapides. Mais derrière son apparence anodine, il existe de réels dangers spirituels et psychiques, surtout lorsqu’on l’utilise pour “questionner l’invisible”. Cet article vise à expliquer ces risques, à comprendre ce qui se joue, et à montrer qu’il existe une autre source de guidance infiniment plus sûre et plus lum

On entend souvent, dans le milieu du développement personnel, qu’il faut « arrêter de vouloir sauver les autres ». Ce message, bien qu’important, a parfois un effet pervers : à force d’éviter de « jouer les sauveurs », on finit par douter de la place de l’entraide dans nos vies. Un geste simple peut alors sembler suspect, un élan spontané peut paraître déplacé. Pourtant, il existe un espace très sain entre sacrifier sa vie pour les autres… et faire preuve de générosité humain

Si comme moi vous avez testé beaucoup de méthodes de développement personnel, avec un sentiment sur le long terme d'inefficacité, ou de devoir toujours retravailler les mêmes sujets.. cet article pourrait vous plaire... :) Scoop ! Si nous étions des machines, on pourrait nous reprogrammer mais nous sommes encore des humains ! (jusqu'à preuve du contraire même si le transhumanisme pointe le bout de son nez) Et oui, dans le monde d’aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler de

Il y a des moments dans la vie où tout semble se refermer. Où l’on ne peut plus reculer, où le mur est là, froid, solide, impassible. C’est souvent là, quand on a les pieds au mur, que quelque chose se réveille en nous. Quand tout va bien, quand la routine est confortable, quand les besoins que la société nous dicte sont comblés, travail, statut, sécurité, reconnaissance , on ne regarde pas plus loin. On ne questionne pas. On avance mécaniquement, porté par le flot. Mais vien

Le dos, c’est notre pilier, notre axe, notre soutien. Quand les lombaires se mettent à crier, ce n’est pas seulement le corps qui souffre, c’est souvent la vie qui pèse. En médecine chinoise, le bas du dos est le royaume des Reins (Shen), racine de l’énergie vitale (Jing). C’est là que se loge la force intérieure, la volonté de vivre, la capacité à avancer dans la vie. Quand cette énergie s’affaiblit, la base se fragilise : les lombaires s’alourdissent, la peur s’installe, la

La spiritualité n’a jamais été un outil. Elle n’a jamais été un moyen de “mieux vivre”, de “mieux réussir”, ou de “mieux se connaître”. Elle était le souffle, le nord, le gouvernail invisible qui orientait nos pas quand la mer devenait trop vaste. Aujourd’hui, on la transforme en méthode, en pratique, en stratégie de bien-être. On la sort quand ça va mal, comme un pansement pour l’âme. Mais la vraie spiritualité n’est pas un outil qu’on utilise quand on a besoin, c’est un gou

Dans la médecine chinoise, l’énergie des reins, le Jing est notre réserve vitale. C’est cette flamme profonde qui nous permet d’agir, de créer, d’aimer, de vivre pleinement. Mais c’est aussi une ressource précieuse : une fois consumée, elle ne se régénère pas facilement. Dans notre monde moderne, on confond souvent intensité et conscience. On veut profiter de la vie à tout prix : dormir peu, faire toujours plus, repousser nos limites, consommer sans pause... On « brûle la vie

« Ne va pas sur ma tombe pleurer, Je ne m’y trouve pas, je ne dors pas. Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des neiges, Je suis la lumière qui traverse les champs, Je suis la douce pluie d’automne… » Poème amérindien En cette période de Toussaint, le voile entre les mondes devient plus fin. Les mémoires, les émotions, les présences reviennent se faire sentir. Non pas pour nous effrayer, mais pour nous rappeler le lien d’amour qui unit les vivants e

Le vrai pouvoir du toucher ne vient pas de la technique. Il vient de l’intention, de la présence, de l’amour silencieux qui circule à travers la main. Quand le praticien pose sa main sur un point, c'est avant tout pour entrer en relation : avec le corps, avec l’émotion, avec l’histoire qui s’y cache. Et c’est dans cette qualité de présence que le corps du receveur se sent enfin reconnu, entendu, aimé. Le corps le ressent, il sait quand il est accueilli sans jugement, quan

Halloween, c’est cette fête devenue presque incontournable, où l’on s’amuse à se déguiser, à frapper aux portes, à demander des bonbons sous la menace : “un sort ou une friandise”. Derrière son apparente innocence, ce rituel cache pourtant une symbolique lourde : celle du chantage et de la peur. On obtient ce qu’on veut en menaçant, on inverse la logique du don gratuit. Vous savez à quoi ça m'a fait pensé ( en valeur inversée) ? Dans la tradition biblique, il existe un moment

On pense souvent que le traumatisme est un souvenir douloureux enfermé dans notre esprit. Mais en réalité, il s’imprime dans toutes les dimensions de notre être : le corps, les émotions et la conscience. Un choc, une peur, une perte, une maladie, un accident… la vie peut parfois laisser des traces invisibles, qui continuent d’agir en nous bien après que les événements soient passés. Ces traces, ce sont les empreintes du traumatisme, qui perturbent nos flux d’énergie vitale et

Nous vivons une époque étrange. Une époque où la recherche du beau s’efface lentement, remplacée par une fascination morbide pour ce qui est laid, malade. Regarde autour de toi : Les visages se transforment sous le scalpel, les corps se tordent sous le diktat des modes. La chirurgie esthétique, censée magnifier, nous éloigne du beau véritable, du naturel, du vivant. Elle nous pousse à aimer des critères artificiels, dysmorphiques, comme si la déformation devenait la nouvelle

On ne s’en rend pas toujours compte, mais très souvent, celui qui veut sauver les autres finit par se faire manipuler. Pourquoi ? Parce que celui qui cherche à sauver, c’est parfois celui qui, par la passé, a porté des blessures trop lourdes pour lui. On lui a fait croire qu’il était responsable des déséquilibres, des chagrins, des colères des autres. Alors, devenu adulte, il veut réparer, rétablir, porter le monde sur ses épaules. Le syndrome du sauveur, c’est ce besoin de r

Les fruits ne se cueillent pas avant leur maturité. Et pourtant, bien souvent, nous passons notre temps à nous comparer. À regarder ceux qui semblent plus avancés, plus “éveillés”, ceux qui ont déjà récolté les fruits visibles de leur cheminement intérieur. Mais les fruits se récoltent au bon moment. Et si les tiens ne sont pas encore là, ce n’est pas une punition, c’est une préparation. Cueillir un fruit trop tôt, c’est risquer l’amertume. Et vouloir accéder à une étape pour