Ode à la laideur et à la maladie
- Emmanuelle Le Guen
- 28 oct.
- 2 min de lecture
Nous vivons une époque étrange.
Une époque où la recherche du beau s’efface lentement, remplacée par une fascination morbide pour ce qui est laid, malade.
Regarde autour de toi :
Les visages se transforment sous le scalpel, les corps se tordent sous le diktat des modes.
La chirurgie esthétique, censée magnifier, nous éloigne du beau véritable, du naturel, du vivant.
Elle nous pousse à aimer des critères artificiels, dysmorphiques, comme si la déformation devenait la nouvelle norme.
Les stars que l’on a connues lumineuses, Miley Cyrus et tant d’autres, semblent peu à peu s’effacer sous des visages figés, des expressions qui ne respirent plus.
Les podiums, eux, célèbrent désormais des silhouettes, des vêtements, des concepts éloignés de tout ce qui est sain, équilibré, harmonieux.
Mais quel est le message derrière tout cela ?
On tente de nous faire aimer la laideur, nous conditionner à trouver « normal » ce qui est contraire à la nature.
Car la laideur, c’est souvent le signe du non-naturel, du maladif, du désaligné.
Et si cette glorification du laid n’était qu’une façon subtile de nous affaiblir ?
De nous couper de notre force, de notre sagesse, de notre puissance intérieure ?
De nous habituer à la dysfonction, au désordre, à la folie ?
Ce conditionnement ne s’arrête pas là.
Il pénètre même nos célébrations, nos divertissements, nos imaginaires.
Prenons Halloween : une fête qui, sous couvert de légèreté, devient l’exemple parfait de cette ode à la laideur.
Masques grimaçants, visages déformés, figures effrayantes, comme un écho permanent aux films et séries qui nous polluent l’esprit, nourrissant notre inconscient d’images déformées et d’ombres menaçantes.
Et pendant ce temps, on ridiculise ou diabolise ceux qui osent encore croire en Dieu,
ceux qui cherchent la lumière, la vérité, la beauté intérieure.
Peut-être que ce culte du laid n’est pas anodin.
Peut-être qu’il participe d’un reformatage global, d’une déconnexion de la nature et du sacré.
Une humanité qui apprend à aimer ce qui la détruit, à glorifier ce qui l’affaiblit.
Alors oui, en cette période où tout célèbre l’ombre,
j’ai envie de rappeler que le beau, le vrai, le simple, le naturel, l'aspiration à être en bonne et pleine santé, physique, mentale et émotionnelle existent encore.
C'est plus que jamais, un acte de résistance.







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