La main du praticien : une extension du cœur
- Emmanuelle Le Guen
- 31 oct.
- 1 min de lecture
Le vrai pouvoir du toucher ne vient pas de la technique. Il vient de l’intention, de la présence, de l’amour silencieux qui circule à travers la main.
Quand le praticien pose sa main sur un point, c'est avant tout pour entrer en relation : avec le corps, avec l’émotion, avec l’histoire qui s’y cache. Et c’est dans cette qualité de présence que le corps du receveur se sent enfin reconnu, entendu, aimé.
Le corps le ressent, il sait quand il est accueilli sans jugement, quand il peut se déposer.
Dans ce champ de bienveillance, les défenses tombent, les mémoires s’ouvrent, et la remise en mouvement devient possible.
Une main guidée par le cœur ne “fait” pas, elle accompagne. Elle ne force rien, elle invite le corps à retrouver son équilibre naturel. Elle devient un canal d’amour, un pont entre la conscience et la matière, entre l’âme et le corps.
Chaque pression douce, chaque présence silencieuse vient dire au corps : “Tu n’es plus seul. Je suis là.” Et dans ce “je suis là”, tout se répare, non pas en "sauvant" mais en offrant un espace d'accueil. Les larmes peuvent couler, la respiration s’ouvre, la vie reprend sa place. C’est un moment de reconnexion, de vérité.
L’acupression n’est pas qu’une technique énergétique. C’est une rencontre de cœur à cœur, où la main devient porteuse d’amour, outil d’écoute et vecteur de transformation. Dans ce geste simple, se trouve parfois plus de guérison que dans mille mots. Parce qu’au fond, le corps n’attendait qu’une chose : sentir à nouveau qu’il est aimé.







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