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Le sauveur, ce phare dans la nuit

On ne s’en rend pas toujours compte, mais très souvent, celui qui veut sauver les autres finit par se faire manipuler.

Pourquoi ? Parce que celui qui cherche à sauver, c’est parfois celui qui, par la passé, a porté des blessures trop lourdes pour lui.

On lui a fait croire qu’il était responsable des déséquilibres, des chagrins, des colères des autres. Alors, devenu adulte, il veut réparer, rétablir, porter le monde sur ses épaules.


Le syndrome du sauveur, c’est ce besoin de restaurer l’harmonie, même quand ce n’est pas à nous de le faire.

Ces personnes sont souvent d’une grande générosité, d’une immense empathie… mais elles peinent à poser des limites.

Parce que leurs limites ont été piétinées trop tôt.


Et parfois, il y a aussi cette vibration profonde dans l’âme, ce sentiment d’avoir un rôle de service, de dévotion envers autrui.

Ce n’est pas une mauvaise chose.

Il ne faut pas éteindre cette lumière. Il faut simplement apprendre à la placer au bon endroit : ni dans le sacrifice, ni dans la fermeture du cœur.


Quand on ouvre toutes les vannes, on devient un phare dans la nuit.

C’est beau, mais dangereux : car ce phare attire tout, les âmes perdues, mais aussi celles qui veulent simplement profiter de la lumière.

C’est ainsi que naissent les relations toxiques : quand on donne sans discernement, sans ancrage, on attire aussi ce qui vient nous épuiser.


Être un phare, ce n’est pas se consumer.

C’est apprendre à éclairer sans se vider, à briller sans s’oublier.

Car la lumière qui passe à travers nous ne vient pas de nous seuls.

Elle vient de plus haut, de plus grand.

Elle nous traverse mais elle ne nous appartient pas.


Nous ne sommes pas là pour sauver,

Seulement pour rayonner avec justesse.


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