Le mal de dos : quand le corps plie sous le poids du monde
- Emmanuelle Le Guen
- 9 nov.
- 1 min de lecture
Le dos, c’est notre pilier, notre axe, notre soutien.
Quand les lombaires se mettent à crier, ce n’est pas seulement le corps qui souffre, c’est souvent la vie qui pèse.
En médecine chinoise, le bas du dos est le royaume des Reins (Shen), racine de l’énergie vitale (Jing).
C’est là que se loge la force intérieure, la volonté de vivre, la capacité à avancer dans la vie.
Quand cette énergie s’affaiblit, la base se fragilise : les lombaires s’alourdissent, la peur s’installe, la fatigue s’enracine.
Les Reins, associés à l’élément Eau, symbolisent la profondeur, la confiance et la stabilité.
Quand l’eau stagne ou s’assèche, la structure perd sa souplesse.
Alors, le corps dit souvent :
« Je n’ai plus de soutien. »
« J’en ai plein le dos. »
« J’ai peur de ne plus y arriver. »
Les douleurs lombaires deviennent alors un langage :
celui d’un être qui porte trop, qui s’épuise à maintenir ce qu’il ne peut plus contenir,
ou qui n’ose pas s’appuyer sur les autres, par peur de manquer, par besoin de contrôler, par excès de responsabilités.
Le mal-a-dit des lombaires nous parle de nos fondations intérieures :
de notre relation à la sécurité, à la peur, à la survie, à la confiance dans la vie.
L’invitation du corps est claire :
déposer les poids inutiles,
laisser circuler l’énergie vitale dans la colonne,
et retrouver son axe, non plus dans la tension, mais dans la fluidité.
Quand le dos se libère, ce n’est pas seulement une vertèbre qui se détend,
c’est souvent tout un être qui retrouve sa racine.







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