Le consentement en thérapie/stage/initiation
- Emmanuelle Le Guen
- 21 déc. 2024
- 2 min de lecture

Quand on fait des stages, des formations, des initiations, on est invité à faire tel ou tel exercice.
Parfois, on ne le "sent" pas, ça arrive !
A ce moment là, deux possibilités :
-Soit on le fait quand même (à contre coeur) parce que l'effet de groupe fait qu'on se sent un peu "obligé" de suivre le mouvement
-Soit on ne le fait pas, au risque de subir l'incompréhension, le rejet, la critique. Le maitre de stage généralement le comprend très bien. Mais dans certains cas, il pourra alors dire qu'on a des "limites à dépasser", qu'on n'arrive pas à sortir de notre zone de confort. C'est parfois vrai ! Mais c'est parfois aussi une technique de manipulation pour nous faire culpabiliser de ne pas faire comme les autres. On peut alors avoir un sentiment d'échec et ressentir de la culpabilité. Ce qui peut être extrêmement contre productif et parfois traumatique.
Il n'y a pas à culpabiliser d'oser dire "non".
Le consentement c'est aussi important de le respecter dans le cadre des ateliers, des stages, des formations.
Apprenons à faire la différence entre notre intuition et nos réelles limites, apprenons à faire la différence entre un accompagnant bienveillant et un manipulateur qui ne sera pas à l'écoute.
L'important c'est toujours de regarder comment nous nous sentons à l'intérieur. Ne fermons pas les yeux sur nos ressentis, ce qui serait un comble dans des formations où justement on cherche les affiner !
Consentir même à contre coeur c'est mettre à disposition nos énergies.
Le consentement peut être donné ou repris à chaque instant. A chaque instant, on est libre de dire "oui" ou "non", sans avoir à se justifier.
Ce n'est pas parce que l'enseignant est connu ou qu'il a une belle réputation qu'on doit dire "amen" à tout.
Ce n'est pas parce qu'on refuse de faire certains exercices que tout un enseignement est bon à jeter. Un enseignant doit accepter aussi le "non" de ces élèves, sans se sentir lui même remis en question car ce sont peut-être là ses limites. Et parfois ce sont ses propres pratiques qui sont à remettre à question.






Commentaires