Le shiatsu, c’est un langage
- Emmanuelle Le Guen
- 3 oct.
- 1 min de lecture
Pas un langage qu’on plaque sur l’autre, mais un langage qu’on apprend en écoutant vraiment.
Pas pour deviner ou interpréter ce que l’autre “veut dire”, mais pour le laisser dire. Jusqu’au bout. À son rythme. Avec ses mots, ses silences, ses hésitations aussi.
On parle souvent d’écoute dans notre pratique, mais il y a écouter… et écouter vraiment.
Pas pour répondre. Pas pour corriger. Pas pour finir la phrase à la place.
Juste pour recevoir. Comme on reçoit une respiration. Un mouvement. Un besoin.
Le shiatsu m’a appris qu’intervenir trop tôt, c’est parfois couper le flux.
Et que le silence, parfois, en dit plus que mille interprétations.
Peut-être qu’écouter, c’est aussi respecter la forme que prend la parole de l’autre, même si elle est lente, floue, ou cherche encore ses contours.







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