Les maux du corps, écho de notre ADN
- Emmanuelle Le Guen
- 10 oct.
- 1 min de lecture
Dans mes soins, il m’arrive souvent d’entendre un mot.
Un mot qui vient du corps, sans passer par la tête.
Un mot qui n’a jamais été dit, mais qui attendait.
Parfois depuis longtemps, parfois depuis des générations.
Je touche un point ou je pose une main et je ressens un nœud, une densité, une mémoire.
Un mot surgit. Il fait pleurer, frissonner, respirer, trembler, parce qu’il libère ce qui était enfoui dans la chair, dans l’âme… et peut-être dans l’ADN.
L’ADN n’est pas qu’un code biologique, c’est un véhicule de mémoire vivante.
Il porte les histoires qu’on a vécues, et aussi celles dont on a héritées.
Il garde la trace des blessures non digérées, les non-dits familiaux, les peurs transmises en silence, les émotions jamais nommées.
Quand le soin touche juste, quand l’intention est claire, l’information se met en mouvement. Le mot surgit et la mémoire s’ouvre. Ce qui était figé commence à respirer. Cela respire de façon douce ou saccadé, parfois désagréable. On ne peut pas savoir comment le corps réagira. C'est l'effet "rebond" et ça fait partie du "jeu", ça fait partie de "je".. A accueillir pour mieux libérer car la manifestation choisie par le corps sera toujours la plus juste pour lui.







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