Toucher le corps pour toucher le cœur
- Emmanuelle Le Guen
- 25 sept.
- 1 min de lecture
Dans une société ultra-connectée, où tout passe par des écrans, des messages, des clics, le corps devient secondaire. Le toucher, presque tabou. Et le lien à l’autre, de plus en plus lointain, flou, désincarné.
Pourtant, nous avons tous besoin d’être touchés, au sens propre comme au figuré.
Avant même de savoir parler, le toucher est notre premier mode de communication.
Une main posée, une caresse, une pression douce transmettent plus que mille mots : sécurité, présence, accueil, amour.
Et pourtant, à l’âge adulte, ce langage se perd. Il devient soit médicalisé, soit sexualisé, soit oublié. Or, entre ces extrêmes, existe un espace sacré : celui du toucher conscient, respectueux et énergétique.
Dans mes soins, j’utilise des techniques issues de l’acupression, inspirées de la médecine chinoise, en lien avec mon intuition. Le toucher n’est jamais intrusif : il est écoute, présence et précision. Chaque point stimulé, chaque mouvement, est une porte d’entrée vers le rééquilibrage, une invitation à se réapproprier son corps, ses ressentis, ses limites, ses besoins.
Dans une société qui valorise le mental, le contrôle et la vitesse,
le simple fait de recevoir un toucher doux et juste devient un acte réparateur et profond.
Nous vivons dans un monde où l'on peut "parler" sans se voir, "aimer" sans toucher, "suivre" sans connaître. Et cela finit par peser sur notre santé émotionnelle, notre ancrage, notre identité corporelle. Le toucher permet de ramener l’humain dans la relation.
Il reconnecte le corps à l’âme, et l’individu à l’instant.
C’est un ancrage, un réveil du vivant.







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